Situé sur la commune de Martigues, à l’entrée du canal de Caronte, reliant la mer Méditerranée et l’étang de Berre, le Fort de Bouc est inscrit au titre de monument historique depuis 1930. Dans le temps, sa fonction de phare remplace celle de base défensive mais la forteresse faite de calcaire rose n’a jamais été détruite, ni modifiée. Ses constructions commencent sous le règne d’Henri IV. Nous sommes alors au début du 17e siècle et l’ingénieur Robert de Bonnefons, chargé autrefois des forts d’Antibes, Saint- Tropez, Toulon et Marseille, est nommé directeur du chantier du fort de Bouc.
Sa première mission est de sécuriser la tour, édifiée au Moyen Âge, en la ceinturant. De père en fils, à leur cousin… Les Bonnefons ont un rôle fondamental dans l’édification de cette architecture militaire. Dans la région, il est plus communément appelé le Fort Vauban, suivant l’erreur assez répandue qui attribue tous les ouvrages bastionnés à Sébastien le Prestre de Vauban, le fondateur de ce système dit ‘’bastionné’’ car ils ne présentent pas d’angles morts (plus facile pour cerner l’ennemi).
Pourtant, la contribution de Vauban sur cet édifice de défense se serait limitée à son aménagement intérieur… Sans le vouloir, il leur aura volé la vedette. Mais puisqu’il nous donne des histoires à raconter : sans rancune ! Sa visite est à faire en famille, accompagnée d’un guide pour en connaître tous les secrets.
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