Plongez dans l’histoire

Brassens a 100 ans , 

2021 est une année importante pour la ville de Sète. Presque symbolique. C’est le centenaire de la naissance de son enfant rebelle à la moustache aussi fournie que son verbe est impertinent : Georges Brassens (1921-1981). Non pas que l’esprit rebelle de l’artiste-poète ait jamais quitté l’Ile Singulière. Une visite guidée « Du petit Georges au grand Brassens » emmène régulièrement les promeneurs sur les traces des attaches sétoises d’un auteur-compositeur qui a signé près de 200 chansons, dont les inoubliables Les Copains d’abord, le Gorille, La Mauvaise réputation… De sa maison d’enfance au cimetière Py où il repose pour l’éternité. Sur les hauteurs de la ville, l’espace Georges Brassens accueille chaque année 50 000 visiteurs venus en savoir plus sur le tonton Georges.

Bateau-phare

Si Brassens fait vibrer Sète depuis la mi-juin, pas question d’en faire un hommage guindé. La fête est belle et hétéroclite, son épicentre festif se trouve d’ailleurs sur un étonnant bateau-phare de 44 mètres de long et 12 mètres de haut amarré au quai du Maroc. Baptisé Le Roquerols, du nom du phare de l’étang de Thau vers lequel Georges Brassens aimait tellement partir naviguer avec sa bande de copains, il accueille un programme d’animations qui devrait s’étoffer au fil des semaines, entre expositions, soirée cabaret, karaoké sur scène, espace game, brasucade en fanfare, brunch dominical ou encore bal rock si les mesures sanitaires le permettent. Croqué en 2019 par le street-artiste Maye sur une fresque géante à l’angle des rues Révolution et Brassens, l’enfant chéri de Sète est impatient que la fête commence, pipe à la main, espadrilles aux pieds et guitare prête à jouer. Point d’orgue de la manifestation : un grand spectacle-hommage créé par le comédien et chanteur François Morel dont la première aura lieu le 22 octobre. Pile cent ans après la naissance de Georges Brassens.
• A Rolland

Plus d’infos Office de Tourisme de
Sète : 04 99 04 71 71.
www.tourisme-sete.com

Crédit photo © Jean Texier.